
Premier palier !
Après un mois de janvier en demi-teinte, février marque une étape importante dans mon parcours d’investisseur. Je viens en effet de passer le cap des 50.000€ d’actifs en crowdlending, ce qui me place à mi-parcours de mon objectif final.
En route désormais pour les 100K€ !
Le calcul est simple : 100.000€ placés à 12% par an permettent de générer 1000€ par mois.
Soit un sacré complément de revenu qu’il est possible de dépenser ou bien de réinvestir.
Pour ma part, je m’appuierai sur le principe des intérêts composés en les réinvestissant sur mes plateformes. Ainsi, ils généreront à leur tour des intérêts, ce qui augmentera tout à la fois mon capital et les intérêts des mois suivants.

En tant qu’investisseur, mon objectif est d’atteindre ce palier des 100K€ en 2023 aidé en cela par mes revenus d’entrepreneur, principal moteur de l’augmentation de mon capital.
Être entrepreneur est exaltant et libérateur puisqu’on n’est aux ordres de personne et surtout pas d’un petit chefaillon. C’est la meilleure des sensations puisqu’elle donne le sourire chaque matin au réveil.
Quoi de neuf ?
De mon côté pas grand-chose, puisque je suis sur un projet qui accapare tout mon temps en ce moment. Du coup, je délaisse un peu la production de nouveaux articles pour plutôt avancer sur mon classement P2P où vont arriver bientôt deux nouvelles plateformes.
Par contre, dans le monde, nous avons désormais une guerre aux frontières de l’Europe. Je propose d’éviter le pathos – on est tous d’accord que la guerre c’est mal – pour analyser son impact sur le crowdlending.

C’est contre-intuitif mais son impact a été plutôt positif. Les plateformes qui avaient pour objectif de baisser leurs taux, comme Robocash, ont revu leur copie.
Et sur plusieurs autres, des taux de folie sont apparus comme des rendements à 13.5% sur PeerBerry (Kazakhstan, Vietnam) toujours disponible à l’heure où j’écris ces lignes.
Également des taux stratosphériques sur Lendermarket : 13% en Finlande, 14% au Danemark, 15% en Suède, en Tchéquie, en Espagne et en Pologne, et enfin 16% en Estonie.
Autant vous dire que tous ces prêts ont déjà disparu !
En contrepartie de moins produire sur le blog pour les quelques semaines à venir, j’essaie d’être davantage présent sur Twitter (où mon logo a pris les couleurs de l’Ukraine).
Sur ce réseau, je partage davantage d’informations sur mes investissements en temps réel et sur les opportunités offertes par le monde du crowdlending.
N’hésite pas à nous rejoindre, on est 2546 !
Mon portefeuille pour Février 2022
Ce mois-ci, j’ai alimenté deux de mes plateformes préférées à hauteur de 2800€.
Sur Robocash, en particulier des prêts à deux ans avec un taux situé à 13.3%. Avoir un tel taux garantit à moyen-terme consolide grandement mes revenus passifs mensuels.
Sur Lendermarket bien évidemment, qui est amenée à prendre une place importante dans mon portefeuille. Pour l’essentiel, des prêts à 12% sur 18 mois au Danemark et en Suède.
Au mois de février, j’ai généré 423€, soit plus ou moins l’objectif que je m’étais fixé (425€).
Désormais, mon portefeuille est amené à générer constamment plus de 400€ chaque mois. L’objectif étant d’atteindre 500€ dès le mois de juin prochain.
Comme d’habitude, voici mes tableaux de bord :
Intérêts générés en février 2022

Évolution de mon capital sur les 18 derniers mois

Évolution de mes revenus en Crowdlending

# PeerBerry
Fin février, Poutine a donc déclaré la guerre, or, tant la Russie que l’Ukraine sont présents dans les investissements proposés sur PeerBerry.
Bien évidemment, PeerBerry a stoppé net les prêts en provenance de ces deux pays et leurs partenaires utilisent désormais leurs réserves en Europe pour maintenir le flux des paiements.
Quoi qu’il en soit, ces événements constituent un très bon test pour voir de quelle manière PeerBerry va gérer cette situation afin de garder notamment un taux de défaut à 0%.

Pour plus d’infos, il est possible de suivre les processus en cours, les actions prises et les initiatives à venir dans cet article de PeerBerry.
Pour ma part, je suis très peu exposé en Russie (6%) et absolument pas en Ukraine.
C’est tout l’intérêt d’avoir une stratégie bien établie et de la faire évoluer dans le temps en fonction des changements observés.
Je reste bien sûr fidèle à PeerBerry qui garde toute ma confiance mais je réoriente peu à peu mes investissements afin de profiter des très beaux taux offerts depuis peu.
Pour ce qui est de février, PeerBerry m’a rapporté 66€, soit un taux annuel de 11.98%.
Cela représente 1800€ de gains depuis mes débuts sur la plateforme.
Revenus passifs PeerBerry

Le fait que PeerBerry réagisse professionnellement est une très bonne chose. Mais cela ne m’empêchera pas d’être vigilant dans les semaines à venir.
# Robocash
Je pense que désormais Robocash a atteint son rythme de croisière que je situe entre 300€ et 350€ par mois. De fait, elle constitue donc un des piliers, que dis-je, LE pilier de mon portefeuille d’actifs.
La guerre Russie / Ukraine n’a eu aucun impact sur Robocash puisque tous les flux financiers qui nous intéressent transitent en Europe et en Asie.
Le seul impact est que Robocash a décidé de ne pas baisser ses taux au 1er mars, ce qui est positif pour les investisseurs.
Le volume de prêts financés reste dans le même ordre de grandeur que d’habitude en se situant à 15M€. De même que les intérêts versés aux investisseurs qui restent au niveau de janvier.
Robocash a versé 423.000€ ce mois-ci à ses membres, soit un peu plus de 15.000€ chaque jour.
Je ne sais pas si c’est l’effet guerre mais le nombre de nouveaux investisseurs a ralenti (-30%). Ils préfèrent certainement laisser leur argent au chaud sur leur livret A à 1% annuel (sachant que l’inflation est à 7% elle).

Je continue à investir sur Robocash puisque j’ai versé 1.5K€ ce mois-ci. Mais désormais, j’investis davantage à long-terme sur des taux à 13% et plus.
Au mois de février, Robocash m’a ainsi versé près de 322€ soit un taux annuel net de 11.87%.
Revenus passifs Robocash

J’espère atteindre 40.000€ investis sur cette plateforme, ce qui représente le niveau moyen des autres investisseurs « Diamond » comme moi.
Ma stratégie d’investissement est disponible pour ceux qui le souhaitent.
# Mintos
Mintos n’est toujours pas accessible pour les Français, Mintos ne met toujours pas en place son nouvel instrument financier, Mintos communique a minima sur l’impact de la guerre en Ukraine, Mintos……Mintos…….Mintos ……..
Si cela ne tenait qu’à moi, je sortirais mes 3K€ investis sur cette plateforme qui est mal gérée de A à Z.
Je n’ai qu’une envie, c’est de ne plus afficher les résultats de cette plateforme qui ne mérite pas toute la communication qui l’entoure.
Ce mois-ci, j’ai encore reçu moins de 2€ d’intérêts.
Revenus passifs Mintos

Mintos est une plateforme sur laquelle je ne conseillerais à personne de mon entourage d’investir. Tellement d’autres plateformes plus performantes.
# Swaper
La bonne nouvelle, c’est bien évidemment que Swaper n’a aucun lien ni avec la Russie ni avec l’Ukraine. Et ce n’est pourtant pas faute d’avoir essayé. En effet, Iveta Bruvele avait tenté de positionner Swaper en Russie quand elle était CEO.
Comme quoi certains échecs dans la vie peuvent se transformer en aubaine avec le temps.
À ce jour, Swaper ne propose des investissements qu’en Pologne et en Espagne. Donc ses marchés de prédilection n’ont aucun lien avec ce qui se joue en ce moment en Ukraine.
Par ailleurs, les prêts financés sur la plateforme au mois de février restent à un niveau correct, soit 6,84M€.
Ainsi, depuis son lancement, Swaper a versé 4,33M€ à ses investisseurs, montant relativement important qui s’explique par ses rendements élevés à 14% et 16%.
C’est d’ailleurs ce qui fait la marque de fabrique de Swaper.
Et contrairement à ce que je pensais, malgré le ralentissement de la pandémie, ils n’ont pas rétropédalé sur ces rendements. Très agréable il faut le dire !
En attendant, Swaper a généré un peu moins de 7€ ce mois-ci, soit un taux XIRR à 14.89%.
Revenus passifs Swaper

Je compte d’ailleurs faire grimper mes actifs sur Swaper qui le mérite amplement. Je prévois de passer prochainement le palier des 1000€ investis, et davantage encore à l’avenir.
J’espère atteindre d’ici 2023 le seuil des 5000€ investis afin de profiter du bonus de +2% sur tous mes investissements.
# Iuvo Group
Tout fonctionne très bien côté investissements en euros sur Iuvo qui réinvestit automatiquement mes rentrées hebdomadaires.
Le taux n’est pas extraordinaire mais il reste appréciable puisqu’il se situe à 11.03%.
La plateforme Iuvo travaille seule sans que j’ai à intervenir et me génère des revenus de manière totalement passive. Un vrai bonheur.

Par contre, les paiements en rouble pour mes quelques investissements russes, via Kviku, ont stoppé. Je m’y attendais bien évidemment vu la situation mais cela ne m’inquiète pas tant que ça.
Non seulement j’ai confiance en Kviku qui est une entreprise professionnelle et renommée, mais en plus, les taux entre 16% et 18% m’autorisent à être patient.
Quoi qu’il en soit, Iuvo a tenu ses promesses sur février avec près de 23€ générés.
Revenus passifs Iuvo

À l’heure où j’écris ces lignes, il semble que de réelles discussions aient démarré entre la Russie et l’Ukraine.
Croisons les doigts !
# Lendermarket
Tout doucement, Lendermarket monte en puissance au sein de mon portefeuille d’actifs. Au mois de février, j’ai fait grimper mes investissements à hauteur de 2K€.
Je compte ensuite atteindre 5000€ au mois de mars puis laisser la plateforme travailler seule tranquillement.
Je constate un retard assez général dans les remboursements, ce qui peut frustrer certains investisseurs. Mais c’est complètement normal vu le secteur dans lequel nous investissons.
Il s’agit simplement d’être patient d’autant plus que nous sommes rémunérés sur les jours de retard. Investir, ce n’est pas un sprint mais bel et bien une course de fond.
Au mois de février, je constate une augmentation intéressante puisque Lendermarket a atteint près de 4€ de rendement. La progression continue donc.
Tant que la courbe garde de Lendermarket cette pente, cela me convient !
Revenus passifs Lendermarket

J’espère que mes statistiques mensuelles te seront utiles mais bien sûr, je ne suis pas conseiller financier.
Je décris mon parcours d’investisseur privé pour donner un aperçu de ce que je fais, mais c’est à chacun ensuite de prendre ses propres décisions.
Bon courage et force à toi.
Peace !