Vive la France !
À l’étranger, il n’y a pas plus chauvin que moi : je vante notre cuisine, nos régions, nos monuments, nos boulangeries, notre élégance, nos vins, notre humour, notre esprit exalté, notre architecture, nos musées, notre pâtisserie, etc…
Et pourtant je n’entreprends pas et je n’investis pas en France au vu de la gestion calamiteuse du pays, et de la défiance permanente vis-à-vis des entrepreneurs et des investisseurs.
Pourtant, l’écrasante majorité des investisseurs français investit en France parce qu’ils ont le sentiment (oui… le sentiment) que leur argent est plus en sécurité. C’est quelque chose de connu qui s’appelle le biais du pays d’origine.
Mais les faits sont là : la France est le 3ème pays le plus endetté d’Europe (dette équivalente à 111.9% de son PIB) derrière la Grèce et l’Italie (l’équivalent de 40 000€ / habitant).
La France ne produit plus, tous les moyens de production, même stratégiques, ont été délocalisés par les différents gouvernements qui se sont succédés.
Elle ne fait plus que consommer avec une balance commerciale qui a été positive pour la dernière fois en 1974, avec une dette plus lourde d’année en année sans qu’aucune solution d’ampleur ne soit mise en place (trop risqué politiquement).
Investir en France, c’est comme investir dans la start-up d’un pote qui passerait toutes ses journées devant la télé à commander sur Amazon et Pizza Hut. Il ne produit rien de concret dans sa vie et consomme bien au-delà de ses capacités financières.
Pour ma part, ma stratégie tant en matière entrepreneuriale, immobilière que par rapport à mes investissements financiers se passe en dehors des frontières hexagonales.
Les pays où j’investis ont une dette raisonnable en rapport avec la réalité économique : Lituanie (36%), Suède (35%), Danemark (33%), Moldavie (35%), Tchéquie (31%), etc. J’investis là où la croissance est présente et la dette maîtrisée, afin d’éviter toute Bérézina.
Quoi de neuf ?
En Octobre, je n’ai fait que réinvestir mes intérêts du mois passé étant donné que je réfléchissais à ma stratégie globale d’investissement et que je souhaitais prendre mon temps.
Ce qui ne veut pas dire que je n’ai rien fait ! ?
J’ai fait une analyse approfondie d’une nouvelle plateforme qui sera bientôt en ligne : Debitum (sur laquelle je vais investir). En attendant, ceux qui le souhaitent peuvent profiter de mon parrainage.
➡️ 1% de cash-back pendant 60 jours sur Debitum.
J’ai aussi travaillé à la mise à jour de mon classement et à la remise à plat de l’analyse de Swaper (finalisation de tout ça en décembre).
Mais j’ai aussi un nouveau type de classement quasiment prêt qui sera mis à jour tous les mois et que je proposerai sur le blog d’ici à la mi-décembre.
Toutes ces annonces seront faites en priorité aux abonnés à qui je dois bien cela étant donné que j’ai très peu communiqué dernièrement via ma newsletter.
Allez, on passe maintenant à l’état de mon portefeuille ?
Mon portefeuille pour Octobre 2023
Malgré le fait que je n’ai fait aucun investissement au cours du mois passé, j’ai tout de même généré à nouveau plus de 1000€, ce qui montre la force du crowdlending en tant qu’actif.
Sans rien faire, de manière totalement passive, en 2024, je vais générer l’équivalent d’un SMIC chaque mois grâce à cette classe d’actif qui atteint désormais 12.61 % de rendement.
En octobre, j’ai généré près de 1022€ de revenus passifs toutes plateformes confondues (1.08% en taux mensuel), que j’ai bien évidemment réinvestis en totalité.
Comme d’habitude, voici mes tableaux de bord :
Intérêts générés Octobre 2023
Évolution de mon capital sur 4 ans
Évolution de mes revenus en Crowdlending
On passe maintenant aux plateformes ?
# PeerBerry
La nouvelle la plus importante du côté de PeerBerry porte sur les modifications techniques apportées à l’algorithme de l’investissement automatisé et à la typologie des portefeuilles.
L’effet a été immédiat avec un investissement automatisé qui fonctionne étonnamment mieux pour le plus grand plaisir des investisseurs qui ont (presque) arrêté de se plaindre. ?
Pour ma part, c’est bien mieux, très clairement mais je ne suis pas encore passé en full automatisé, ce qui peut être expliqué par les investisseurs toujours plus nombreux sur la plateforme. ?
En effet, de toutes les plateformes dont je suis les métriques (près d’une trentaine), c’est celle qui a engrangé le plus de nouveaux investisseurs en octobre avec 939 nouvelles têtes. ?
Cela porte à plus de 75 000 le nombre d’investisseurs enregistrés et vérifiés sur PeerBerry ayant financé au total 2.016 milliards d’euros d’investissements avec un rendement de 11.20%.
De mon côté, j’ai naturellement encore dépassé mon record de revenus passifs avec plus de 426€ générés sur PeerBerry au mois d’octobre (rendement de 12.58%). ?
Revenus passifs PeerBerry (€)
# Robocash
En octobre, Robocash a décidé de suspendre ses activités au Vietnam pour cause d’environnement juridique et économique non favorable, et de prioriser l’Asie centrale, l’Amérique latine et le Moyen-Orient.
Mais pour l’instant, je n’ai constaté aucun changement par rapport à la liste habituelle des loan orignators, ce qui laisse à penser que les changements interviendront en 2024.
Ce qui n’empêche pas Robocash de maintenir un bon afflux en termes de possibilités d’investissements puisque de mon côté le cash-drag a bien diminué (mais j’ai dû ajuster mes taux cibles).
Je garde mon objectif d’atteindre les 50K€ (certainement au premier trimestre 2024), point à partir duquel je réallouerai les intérêts générés vers d’autres plateformes de crowdlending.
Robocash est l’une des deux plateformes en qui j’ai la plus totale confiance en ce qui concerne la sécurisation de mes fonds et leur disponibilité (avec PeerBerry).
Raison pour laquelle, bien que je constate une diminution des rendements, je continue à investir étant donné que le profit ne fait pas tout, la sécurité de mes fonds est également importante.
En plus, le fait que cette plateforme propose des volumes d’investissements réguliers, voire en croissance comme ce mois-ci avec 20M€, permet de m’assurer que mes fonds travaillent nuit et jour.
Mais étonnamment, le niveau des nouveaux investisseurs reste relativement modéré, 337 en octobre, la faute à un nom peu attractif sur le plan marketing, c’est certain mais pas plus mal.
En octobre, je me rapproche à nouveau des 500€ d’intérêts grâce à une augmentation régulière de mon capital et par la force des intérêts composés : plus de 493€ gagnés ce mois-ci.
Revenus passifs Robocash (€)
# Crowdpear
La plateforme de crowdfunding immobilier Crowdpear (gérée par la même équipe que PeerBerry) rencontre un certain succès avec 994 nouveaux investisseurs rien qu’en octobre.
Avec un rendement annuel actualisé de 11.22% et déjà plus de 4500 investisseurs, je pense sérieusement que la plateforme va détrôner les cadors du secteur en 2024.
De mon côté, après quelques mois d’essais, c’est clairement une plateforme sur laquelle je vais renforcer mes positions dans les prochains mois (Objectif : 10K€).
Le crowdfunding immobilier est un secteur vers lequel je vais me diversifier en testant d’autres plateformes que j’ai d’ores et déjà identifiées mais pour lesquelles je prends mon temps.
Même si l’immobilier peut parfois subir des soubresauts, je pense que c’est un secteur solide qui a le mérite de proposer des actifs tangibles en garantie en cas de coup dur.
Crowdpear m’a versé un peu plus de 38€ d’intérêts au mois d’octobre, montant que je compte faire grimper à 100€ et que je vais lisser sur l’année calendaire en investissant plus fréquemment.
Revenus passifs Crowdpear (€)
# Swaper
En octobre, Swaper a affiché son plus haut niveau en termes de volumes financés avec 12.7 M€ qui ont transité, la plaçant de facto très proche des plateformes à forts volumes.
Mais de l’enthousiasme de ces derniers mois, je commence à m’interroger sur cette augmentation vu qu’un seul loan originator est arrivé en 2023 et que le cash-drag n’a pas totalement disparu.
J’ajouterai à cela l’absence de communication vis-à-vis du changement de législation en Pologne et le fait qu’il n’est plus possible de choisir le pays où investir parmi les filiales de Wandoo.
Pour toutes ces raisons, j’ai décidé de mettre en pause mes investissements sur Swaper pour rediriger mes capitaux vers une plateforme que j’ai longuement étudiée : Debitum.
Pour moi, l’investissement en crowdlending doit être le plus sécurisé et passif possible, or je n’ai pas la sérénité souhaitée avec Swaper sur laquelle je me pose régulièrement des questions.
Le mois dernier, la plateforme m’a rapporté un peu plus de 16€ mais ce montant devrait baisser prochainement, tout du moins jusqu’à ce que je sache ce qui va se passer en Pologne.
Revenus passifs Swaper (€)
# Esketit
Je n’ai pas bougé sur Esketit en octobre et simplement laissé les choses en l’état puisque je n’ai fait que réinvestir les fonds reçus (principal et intérêt) dans des prêts en République tchèque principalement.
J’apprécie Esketit pour son niveau de sécurité et le fait de pouvoir investir en Tchéquie mais également en Lettonie, deux pays reconnus pour leur stabilité.
Je continue à me désinvestir de Jordanie tant que les taux restent à 12%, ce qui est en-deçà d’une rétribution acceptable au vu de l’instabilité de la région (a minima 13% voire 14%).
J’ajouterai qu’Esketit est victime de son succès avec plus de 750 nouveaux investisseurs rien qu’en octobre, ce qui entraîne quelques situations de cash-drag (généralement passagères).
Il est donc grand temps que la plateforme se trouve davantage de loan originators afin de répondre à son succès grandissant sans quoi elle risque de rester en ligue 2 un certain temps.
Pour l’instant, mes revenus ont fondu à 16€ mais il est possible que je rajoute quelques fonds bientôt, éventuellement en me positionnant sur des investissements à moyen-terme.
Revenus passifs Esketit (€)
# Lendermarket
En octobre, mes pending payments ont beaucoup augmenté (je ne pensais pas avoir autant d’investissements en Pologne et en Espagne qui représentent la grande majorité).
Clairement, Creditstar est toujours en tension sur ses liquidités, notamment du fait des 9 M€ versés sur Mintos depuis le début d’année, certainement au détriment de Lendermarket.
Néanmoins, le groupe a lancé deux souscriptions obligataires récemment qui devraient leur permettre de récolter entre 30 M€ et 50 M€, et donc de réenclencher leurs liquidités.
Mon portefeuille sur Lendermarket ne représente que 5% du total de mes actifs en crowdlending, et tout comme sur Mintos, les pending payments génèrent des intérêts, donc pas d’inquiétude.
Mais bien évidemment, cela ne m’incite pas à accroître la taille de mes investissements sur la plateforme et à plutôt me mettre en pause et en observation d’ici la fin d’année.
Au mois d’octobre, j’ai uniquement généré 32€ de profit du fait de ces pending payments et qui ont été réinvestis (taux annualisé de 15.27% sur la plateforme).
Revenus passifs Lendermarket (€)
# Autres plateformes
Les deux dernières plateformes sont Mintos et Iuvo desquelles j’ai décidé de me désengager depuis un certain temps pour leur manque de professionnalisme, et malgré le fait d’avoir généré des profits.
Sur Mintos, je suis en positif avec 4360€ de bénéfices générés sur lesquels j’ai reçu un tiers soit 1472€, tandis que je reste en attente de 2888€, notamment des investissements en Afrique que j’aurais dû éviter.
Revenus cumulés Mintos (€)
Concernant Iuvo, je suis légèrement en négatif de 170€ étant donné que j’ai généré 445€ de bénéfices mais que j’ai toujours 600€ bloqués par la non-conversion du rouble avec l’euro.
Il me faudra être patient tout simplement.
Revenus passifs Iuvo (€)
J’en ai terminé avec mon reporting mensuel qui est, comme je l’ai toujours expliqué, mon expérience personnelle d’investisseur.
Chacun est bien libre de partager son point de vue dans les commentaires, tant que c’est construit et poli.
Bon courage et force à toi.
Peace !